Bonjour,
Nous comptons relancer un achat groupé, mais cette fois ci avec du paiement en ligne, pour faciliter la gestion.
Quelle est la méthode préconisée pour, une fois le paiement réalisé, faciliter le transfert vers les producteurs ? Quelle incidence sur la comptabilité de l’association qui gère le paiement en ligne ? Faut il saisir dans la comptabilité de l’association tous les achats liés à l’achat groupé (ce que nos ne faisions pas quand nous n’avions pas activé le paiement en ligne)
Merci,
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Bonjour,
Je suis Nicolas et je participe aux relations et support utilisateurs pour CoopCircuits depuis quelques jours.
Je comprends que vous êtes constitués en association, mais jusqu’à présent vous fonctionniez de manière informelle : vous facilitiez la vente et les acheteurs payaient directement aux producteurs (chèque à leur nom, ou espèces que vous répartissiez ensuite je suppose).
Vous devez savoir que CoopCircuits et la plateforme OFN ne peuvent pas redistribuer directement les paiements en ligne aux producteurs.
Notez cependant que vous pouvez aussi peut-être (je ne connais pas le détail de votre activité) maintenir votre fonctionnement actuel avec des virements bancaires (en général gratuits et assez faciles à mettre en place), ou en utilisant une Monnaie Locale Complémentaire.
Si vous souhaitez utiliser le paiement en ligne, vous devez a priori soit faire de l’achat/revente, soit vous considérer comme un “facilitateur de vente directe” commissionnaire. Cela implique en effet des opérations comptables et vous devrez vous-mêmes payer les producteurs à partir des factures qu’ils vous feront. Les rapports proposés par le logiciel vous faciliteront grandement la tâche.
N’hésitez pas si vous avez d’autres questions (mais je ne suis pas expert-comptable !)
Merci beaucoup du retour rapide.
Ce serait intéressant d’avoir des retours d’expérience de personne étant devenues “facilitateur de vente directe”, pour identifier à quel point cela est complexe ou pas.
Pour la monnaie locale complémentaire, quel serait l’intérêt ? Car on utilisé déjà des cartes cashless pour gérer le café du lieu, via Tibillet, qui se rechargent (avec Stripe). C’est peut-être possible d’utiliser cette monnaie sur les cartes pour payer les achats sans que ça passe par l’association.
Merci de m’avoir fait connaître Tibillet, c’est très intéressant ! (est-ce que vous avez une idée du prix du matériel pour un tiers lieu avec une buvette et une petite activité de spectacles ?)
En fait, vous êtes déjà “facilitateur de vente directe”, mais cela regroupe des réalités très différentes : selon les produits que vous contribuez à vendre, selon le chiffre d’affaires… Il est évident que si on vend pour quelques 100aines d’euros de paniers de légumes, on n’est pas exposé comme pour un chiffre d’affaires de plusieurs milliers d’euros avec des surgelés et des produits carnés !
Ma référence à la monnaie locale était que vous pouvez vous en servir (si les producteurs l’acceptent) pour répartir les sommes reçues des “mangeurs” sans passer par le paiement électronique.
En autonomie, pour m’être équipe d’une caisse Tibillet, on est à 140€ de matériel (60€ écran/60€ raspberry/10 carte SD/10 alimentation). Sans compter le temps d’installation, le boîtier (qui se découpe à la laser). Ensuite, pour ceux utilisant des cartes cashless, il y a les cartes RFID (assez peu coûteuses). Tibillet proposera sans doute bientôt des caisses toutes prêtes. Plus d’info sur leur site : tibillet.org ( tout est en logiciel libre)
Et en effet Tibillet a démarré sur des festivals et est devenu la solution pour certaines buvettes (c’est né à La Réunion), notamment celle de La Raffinerie.
Si je comprends bien, au moment de payer en ligne, on pourrait demander à l’acheteur de s’assurer de charger du montant sa carte tibillet (ou la carte de monnaie locale), et automatiquement (ou manuellement) soustraire les fonds vers les différents producteurs ? (ce serait alors transparent pour la structure qui héberge l’achat groupe ?). Légalement ça marche c’est bien ça ?
Merci.
Merci pour les précisions sur Tibillet, le coût est très raisonnable.
Oui, vous pourriez faire comme ça. Le transfert vers les producteurs ne serait pas automatique.
Légalement, ce serait pareil que ce que vous faites actuellement. Je ne peux pas vous en dire tellement plus. Si c’est une activité bénévole, qu’il n’y a pas de commission et que les volumes ne sont pas énormes il me semble (avis personnel) que le risque est très faible.
Il ne faut pas non plus surestimer la difficulté de faire transiter les opérations par votre comptabilité : il ne s’agit pas de détailler chaque produit qui rentre et sort. Et cela vous permet d’avoir un suivi de votre activité.
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